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La langue danoise n'est
pas très belle à entendre. Elle est au moins aussi hachée et dure que
l'allemand, c'est un peu comme si les danois étaient en permanence essoufflés
car ils ne prononcent pas toutes les consonnes, et leurs mots s'arrêtent
parfois de façon soudaine. La plupart de leurs trains sont spacieux, confortables et accueillants. On est bien loin des RER tagués, bondés et estropiés de Paris, mais David me fait remarquer à juste titre que Copenhague est une ville de cinq millions d'habitants seulement. A côté nos TGV soi-disant réputés paraissent de la troisième classe ! Les trains danois sont bien chauffés, à taille danoise (spacieux pour les longues jambes), propose des sacs pour les poubelles, et il y a même des prises de casque au-dessus de chaque siège, avec un choix de stations de radio ! Les wagons fumeurs subsistent et ne semblent pas près de disparaître, car il ne me semble pas que les Danois fassent autant d'efforts que les Français en matière de "zones fumeur ou non fumeur". Par conséquent la fumée me semble plus présente au Danemark qu'en France. L'anglais parlé est presque inexistant dans le train, et une fois c'est grâce à une voisine de fauteuil qui vient à notre rencontre que nous évitons de nous tromper. Elle nous explique que le train dans lequel nous étions change d'itinéraire, et qu'il nous faut descendre et prendre un second train !
Nous portons notre broyé bien cuit chez Geneviève, la soeur de "Marif", qui nous avait ouvert l'appartement à notre arrivée. Elle et sa fille Laetitia de 5 ans, bi, voir trilingue, nous accueille à l'improviste dans un appartement immense et sans dessus-dessous au beau milieu des préparatifs de départ pour le Mexique. La soirée est animée par les médailles remportées par les garçons au fleuret, les anniversaires, les coups de fil, la promenade des chiens, les histoires de tortues, les jeux et les albums de Laetitia, son jargon "moi y fait ça"... Geneviève nous explique qu'elle est au chômage à 45 ans, après avoir fait ses études de vétérinaire tardivement, au milieu de ses enfants. Elle apprécie notre broyé bien cuit et le motif en forme de coeur, car les coeurs semblent attendrire généralement les Danois. En comparaison, notre appartement semble vide et désert. Nous faisons un second broyé poitevin, moins cuit celui-là, et avec le même motif de décoration pour Gill et Knud que nous verrons le lendemain. |