Une enseigne dans Nyhavn
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Une grasse matinée
s'impose, histoire de se remettre de notre voyage. Puis nous parcourons la
ville à pieds, de Tivoli en passant par Strøget, les rues commerçantes, l'opéra
et l'hôtel d'Angleterre, Nyhavn (littéralement "le nouveau port") bien connu
car représenté sur toutes les cartes postales, avec ses maisons colorées et ses
canaux où reposent de vieux bâteaux. Nous nous y attardons en buvant du vin
chaud (Gløgg) à 25 ddk et en découvrant les traditionnelles saucisses appelées
Pølse vendues sur le bord de la route dans une roulotte moderne dont la
majorité portent la marque "Tulip". C'est d'ailleurs le nom que je leur
donne, bien plus joli que le traditionnel " Pølser ". Nous aurons l'occasion de
croiser de telles roulottes en déplacement, le conducteur assis à l'avant sur
une boîte servant de moteur tirant l'assemblage et ralentissant toute la
circulation.
Nous testons donc les "risted hotdog" à 20 ddk, saucisses coincées dans du
pain de mie agrémenté de moutarde, de ketchup sucré, d'oignons grillés, le tout
recouvert de grosses rondelles de cornichons, du type de ceux que l'on trouve
dans les hamburgers des Mac Donald. Après une telle saucisse... on a encore faim !
Mais il est difficile de trouver autre chose qui ne soit pas hors de prix.
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Une autre enseigne...
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Nous terminons ce festin autour d'un brasero efficace et commun dans toutes les
rues passantes de la ville, où une femme lutin vient nous serrer la pince.
David dit que l'ambiance de Nyhavn est moins touristique qu'au printemps, ce
qui lui donne un côté plus typique.
Nous nous dirigeons vers Amalienborg, résidence actuelle de la famille royale,
et emplacement du musée dédié à la famille. La place est gardée par quelques
gardes portant un haut chapeau noir recouvert de fourrure. Comme dans tous les
musées danois, nous abandonnons nos affaires et nos manteaux dans des casiers
prévus à cet effet, et faisons la connaissance de cette famille illustre. Le
Danemark a une reine Marguereth II marié à un prince français Henri (Henrick).
Ils ont deux fils, Frederick et Joachim dont le plus âgé, le futur roi, s'est
marié l'année dernière avec une australienne issue d'une famille riche, et dont
le second est actuellement en instance de divorce, évènement largement commenté
par les Danois.
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On les aime, les braséro !
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La petite sirène, des contes d'Andersen
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Nous continuons la visite par "Den lille havfrue", appelée ironiquement par
David "La petite affreuse", mais plus connue sous le nom de la petite sirène
des contes d'Andersen. Elle a échangé sa jolie voix contre une paire de jambes
qui la torture dans le but d'amadouer un prince. Chaque soir elle revient voir
ses soeurs sur le rivage. C'est ainsi que la statue la représente, sur un
rocher, penchée sur l'eau avec une grâce et une tristesse infinie. Dans le
conte, la petite sirène meurt et se transforme en écume le jour où son prince
épouse une princesse rivale.
Les Danois sont très fiers des contes d'Andersen et l'auteur est largement
représenté dans chaque ville où il a résidé. Issu d'une famille pauvre, il
s'est longtemps battu avant d'accéder au banc des écoles, et avant de connaître
le succès de ses contes pour enfants.
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Enfin nous revenons vers le centre de Copenhague. Non initiés au mode de vie
danois, nous nous faisons souvent surprendre par les vélos. Ces derniers
circulent sur un trottoir situé entre le trottoir pour piéton et la route. Il
nous faut apprendre à respecter ce trottoir cyclable sous peine de créer un
accident. Malgré le froid, le vélo semble être à la mode, et il n'est pas rare
de croiser un vélo avec une remorque chargée de trois enfants emmitouflés à
l'avant ! De même, le parking de la gare de Copenhague est impressionnant car
rempli de vélos dont des rangées entières sont parfois couchées par terre.
Certains vélos ont même des paniers décorés de fleurs artificielles.
David dit que le niveau de vie est moins diversifié qu'ailleurs. Il en résulte
que les clochards sont moins nombreux qu'en France, et les produits plus
uniformes. Les Danois disent que l'écart entre un salaire d'ouvrier et celui
d'un directeur est beaucoup plus faible qu'en France.
A 16h00 le jour baisse, et nous donne l'impression qu'il est 19h00. Dans
Strøget, David et Seb goûtent la bière de Noël (julebryg), mais je préfère le
vin chaud.
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Voyage au Danemark
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